Recommandations pour les promeneurs et randonneurs en Ariège

**ulkette731** Mer 13 Juin 2007, 08:28

Recommandations pour les promeneurs et randonneurs en Ariège

La préfecture de l’Ariège vient de publier le bilan des prédations urcines sur le département mais elle présente également dans le cadre du programme de renforcement de la présence d’ours bruns dans les Pyrénées, deux dépliants à l’attention des promeneurs et randonneurs fréquentant le piémont Pyrénéen.

L’un porte sur les chiens Patou qui assistent les bergers dans la protection de leurs troupeaux, l’autre concerne l’ours brun, il donne des renseignements sur le mode de vie de cet animal et des recommandations en cas de rencontre fortuite.

Nous apprenons que l’ours est un «omnivore opportuniste»

Il mange tout ce qu’il trouve en fonction des saisons: framboises, myrtilles, glands, mammifères domestiques ou sauvages…
De décembre à mars, l’ours dort d’un sommeil léger, on dit qu’il hiberne. Il ne commence à se reproduire qu’à l’âge de 4 ans, l’accouplement a lieu entre mai et juin.

La femelle donne 1 à 3 oursons. Si à la fin de l’année 2005, on ne dénombrait qu’une dizaine d’individus sur l’ensemble des Pyrénées, en 2006, a lieu le lâcher de 4 femelles et un mâle importés de Slovénie.

Ces plaquettes, traduites également en anglais et espagnol, donnent un certain nombre de recommandations en cas de rencontre avec un ours: il faut garder ses distances, cependant si vous en rencontrez un à courte distance (-de 50m), aidez-le à vous identifier, manifestez-vous calmement en vous montrant, en bougeant et en parlant.

Eloignez-vous progressivement en vous écartant du trajet qu’il pourrait emprunter dans sa fuite. Il ne faut surtout pas courir.
L’équipe technique Ours est joignable à tout moment au 05 62 00 81 08

Quant au patou ou pastou, outil de travail millénaire utilisé par les bergers, on les avait un peu oubliés!

En effet, l’utilisation de ces chiens avait quasiment disparu avec la raréfaction des grands prédateurs au début du siècle.
«Avec la forte augmentation du nombre de chiens divagants, le renforcement de la population d’ours dans les Pyrénées, la réapparition du lynx dans le Jura, du loup dans les Alpes et les dégâts occasionnés par la petite faune sauvage, les patous représentent aujourd’hui une aide précieuse pour les éleveurs et les bergers»

Cependant l’irruption de tout élément étranger au troupeau (VTT, promeneur, chien non tenu en laisse…) peut troubler la quiétude du troupeau, perturber sa bonne marche et le travail du berger.

Le patou croyant que son troupeau est en danger peut avoir un comportement défensif, les recommandations prodiguées par cette plaquette préconisent de garder ses distances.

Il faut contourner largement l’aire de pâturage, se méfier des comportements anodins (tenter de caresser le patou, prendre des photos des moutons…) que le chien de protection peut interpréter comme une agression.

Face au chien il est préférable d’avoir un comportement calme et passif pour le rassurer et si vous êtes en à Vélo, il est préférable d’en descendre. De grands panneaux informent de la présence de ces chiens.