Marchand de chiens : Le repentir !

**curko** Lun 23 Juil 2007, 08:02

Monsieur P. a débuté ses activités avec Francis Duprat, il y a une quinzaine d'années. À l'époque, il importait des chiots d'Angleterre. Après une interruption de plusieurs années, il a ouvert une boutique dans les Bouches-du-Rhône en 1997. Il s'approvisionnait en chiots auprès du centre de transit que nous avons évoqué en Belgique.
Un ancien importateur porte plainte
Notre enquête sur les importations d'animaux en provenance de Belgique a été l'occasion d'une prise de conscience chez un vendeur d’animaux de compagnie. Nous avons été contactés par Monsieur P., importateur agréé et gérant d'une animalerie dans les Bouches-du-Rhone.
Sa femme et lui ont pris conscience qu'ils se rendaient complices d'un trafic. Ils ont donc décidé de cesser leurs activités. Ils ont dû se mettre au chômage, alors qu'ils ont quatre jeunes enfants. Ils ont préféré dénoncer ce commerce avec l'aide de One Voice. Muriel Arnal s'est donc rendue dans les Bouches-du-Rhône en compagnie de deux enquêteurs pour rencontrer Monsieur P. et constituer avec lui un dossier pour la justice.

Jusqu'au début de l'année, les chiots que recevait Monsieur P. étaient en assez bonne santé. Mais, aussitôt après l'enquête de One Voice en Belgique, ce pays a modifié ses règles d'exportation de chiots et de chatons. La Belgique n'a plus laissé sortir de son territoire que des animaux âgés d'au moins trois mois et demi. Cette mesure avait sans doute pour objectif de rassurer les autorités françaises en matière de protection sanitaire, contre la rage notamment. En effet, les pays de l'Est sont encore des zones rabiques, les animaux qui en sont originaires doivent donc être vaccinés. Pour cela, il faut qu'ils aient au moins 3 mois.

A partir de cette période, Monsieur P. aurait donc dû recevoir des animaux d'au moins trois mois et demi. C'est ce qu'indiquaient les papiers signés du ministère de l'Agriculture belge... En réalité, les chiots n'avaient pas sept semaines pour la plupart. Monsieur P. a dû faire face à des taux de mortalité dépassant 40 %, bien qu'il ait tout fait pour soigner les animaux.

Il a donc réuni des attestations vétérinaires sur les maladies et l'âge véritable des chiots. One Voice et Monsieur P. ont déposé une plainte contre le centre de transit en Belgique. En septembre 2003, le Tribunal de Grande Instance d'Aix-en-Provence nous a indiqué que le dossier de plainte était toujours en enquête.
Sa femme et lui ont pris conscience qu'ils se rendaient complices d'un trafic. Ils ont donc décidé de cesser leurs activités. Ils ont dû se mettre au chômage, alors qu'ils ont quatre jeunes enfants. Ils ont préféré dénoncer ce commerce avec l'aide de One Voice. Muriel Arnal s'est donc rendue dans les Bouches-du-Rhône en compagnie de deux enquêteurs pour rencontrer Monsieur P. et constituer avec lui un dossier pour la justice.

Jusqu'au début de l'année, les chiots que recevait Monsieur P. étaient en assez bonne santé. Mais, aussitôt après l'enquête de One Voice en Belgique, ce pays a modifié ses règles d'exportation de chiots et de chatons. La Belgique n'a plus laissé sortir de son territoire que des animaux âgés d'au moins trois mois et demi. Cette mesure avait sans doute pour objectif de rassurer les autorités françaises en matière de protection sanitaire, contre la rage notamment. En effet, les pays de l'Est sont encore des zones rabiques, les animaux qui en sont originaires doivent donc être vaccinés. Pour cela, il faut qu'ils aient au moins 3 mois.

A partir de cette période, Monsieur P. aurait donc dû recevoir des animaux d'au moins trois mois et demi. C'est ce qu'indiquaient les papiers signés du ministère de l'Agriculture belge... En réalité, les chiots n'avaient pas sept semaines pour la plupart. Monsieur P. a dû faire face à des taux de mortalité dépassant 40 %, bien qu'il ait tout fait pour soigner les animaux.

Il a donc réuni des attestations vétérinaires sur les maladies et l'âge véritable des chiots. One Voice et Monsieur P. ont déposé une plainte contre le centre de transit en Belgique. En septembre 2003, le Tribunal de Grande Instance d'Aix-en-Provence nous a indiqué que le dossier de plainte était toujours en enquête.